mercredi 7 décembre 2016

LES ANIMAUX FANTASTIQUES

J’ai vu Les Animaux Fantastiques … quatre fois.

Fan d’Harry Potter depuis ma plus tendre enfance (qui n’est pas si lointaine que ça, n’abusons pas), j’ai tout de suite voulu aller voir Les Animaux Fantastiques dès sa sortie. Sur le moment, j’ai oublié que j’étais étudiante en droit et que donc, par conséquent, j’allais devoir attendre que mon emploi du temps se libère pour sortir au cinéma mais oublions. J’ai vu le film assez rapidement et j’ai tout de suite été emballée pour les raisons suivantes (il y aura évidemment des spoilers sinon je ne pourrais pas vous expliquer entièrement mon amour pour ce film)

i. le premier film de l’univers Harry Potter écrit par J.K. Rowling

C’est ce qui a été LE gros problème des 8 films Harry Potter. J.K. Rowling avait écrit les livres mais elle n’a pas écrit les films. L’adaptation s’est faite au détriment de la moitié de l’intrigue (et de l’absence totale de justification de certains points majeurs de l’histoire … heum …heum … horcruxes … heum … heum …)
Là, le problème de l’adaptation ne se pose pas puisque l’histoire n’existe pas et c’est pour le mieux. J.K. Rowling a écrit l’histoire elle-même, spécialement pour le film et cela a résulté en un film plus fidèle à l’univers d’Harry Potter que tous les Harry Potter déjà parus. On retrouve alors le personnage de Grindelwald qui a été un fantôme dans Harry Potter et les Reliques de la Mort, guidant la trame de l’histoire pendant près de 700 pages. Là encore, l’absence de détails dans les deux films qui adaptaient le libre au cinéma risque de perdre les personnes qui n’ont jamais lu les livres. Les Animaux Fantastiques reposent sur notre connaissance des protagonistes et, surtout, de Grindelwald. Donc il peut être légèrement fâcheux d’ignorer le lien entre l’homme et les reliques de la mort.

spoiler : par exemple, lorsque Graves donne à Croyance le pendentif des reliques de la mort, un vrai fan d’Harry Potter aura crié dans la salle de cinéma « putain Graves c’est Grindelwald ! Il est trop canon pour être méchant ! » (la dernière partie, c’est peut-être seulement moi par contre).

ii. le premier film qui n’a pas été pingre sur les créatures fantastiques

Je sais c’est peut-être légèrement le titre du film donc on pouvait savoir que les animaux fantastiques allaient être mis à l’honneur. Cependant, dans les films Harry Potter, les réalisateurs ont toujours été réticents à l’idée d’inclure les elfes de maison (par exemple Kreatur qui a un rôle absolument ridicule dans les films, Dobby qui, bien que sa mort ait été triste dans le film, n’a jamais vraiment eu un quelconque intérêt à partir du deuxième film ou encore Winky qui avait une place capitale dans le 4e tome et a été tout simplement oubliée dans l’adaptation cinématographique). Les Animaux Fantastiques ne commet pas cette grossière erreur et va même jusqu’à ajouter des scènes avec les elfes de maison qui sont sans rapport avec l’intrigue (comme l’elfe dans le hall du MACUSA qui polit les baguettes des sorciers). On peut sans doute y voir une volonté de dire aux fans de l’univers : « cette fois, on fait les choses correctement et vous ne serez pas déçus »
C’est un pari réussi pour le réalisateur et l’équipe du film. D’entrée de jeu, on sait que tous les détails, même les plus insignifiants, seront inclus dans le film et ça, c’est une très bonne chose.

iii. le niffleur, le botruc et tous les autres

Jamais je n’aurais cru avoir envie d’avoir un nouvel animal de compagnie mais le film m’a donné envie d’adopter un niffleur et un botruc. J’ai eu un véritable coup de cœur pour ces créatures qui, bien que présentes dans les livres de la saga Harry Potter, n’ont jamais réussi à faire leur chemin jusqu’au cinéma. Et pourtant, on sait à quel point on aurait aimé voir un niffleur dans le 5e volet de la saga, enfermé dans le bureau d’Ombrage. Pour les botrucs, c’est un peu la même histoire.
Il n’y a pas qu’eux qui ont enfin eu leur tête affichées sur un grand écran. Les Animaux Fantastiques marquent le retour des strangulots qui, l’espace d’un instant, sont montrés. Cela fait écho au point ii., en effet, l’équipe de réalisation n’a pas lésiné sur les clins d’œil discrets aux fans de la saga qui auront reconnu cette petite créature nageant dans une bulle d’eau.

iv. les nouveaux personnages

Même si on garde certains personnages de l’univers d’Harry Potter (Dumbledore, Grindelwald, etc.) on découvre surtout de nouveaux amis qu’on espère garder longtemps. C’est ainsi que les spectateurs ont fait la connaissance de Jacob, un pâtissier moldu qui rencontre par hasard Norbert Dragonneau (Newt Scamander). Jacob est un souffle de vie dans ce film, il nous permet de rencontrer un moldu beaucoup moins antipathique que les Dursley (seuls moldus connus dans Harry Potter) et réconcilie sorciers et moldus. Il est l’un des meilleurs personnages de ce film et j’ai vraiment hâte de le retrouver dans le prochain.
Percival Graves. Que dire de Graves, le chef de la sécurité magique du MACUSA (Magical Congres of the USA, moi aussi j’ai mis un certain temps à comprendre ce que signifiait l’acronyme) ? Graves est merveilleux. J’ai tout de suite adoré le personnage.

spoilers : (et, accessoirement, note pour moi-même) ne jamais s’attacher au personnage que je trouve cool, c’est généralement le méchant.

J’aime tout particulièrement son côté badass « je m’avance vers le combat sereinement ». J’ai passé la première moitié du film à me dire qu’il n’était qu’un connard obtus du ministère comme on en a tant vu dans Harry Potter mais je me dis qu’on devrait découvrir une nouvelle facette de sa personnalité dans les prochains films puisque, oui ! Percival Graves sera de retour pour la suite de l’histoire et je pourrai continuer à admirer Colin Farrell pendant des heures.

spoilers : même si le Graves qu’on voit dans le film est un petit Grindelwald sous polynectar, le vrai Graves existe et travaille pour le MACUSA. Cela signifie qu’on le reverra *cris de groupie*

Autre personnage que j’ai tout de suite aimé : Queenie Goldstein. Sœur de Tina, legilimens, Queenie est un amour et elle a réussi à voler le cœur de toutes les personnes ayant vu le film. Comme Jacob, elle est un personnage incroyablement attachant et leur rapprochement semble alors des plus logiques. Je pense qu’il s’agit de l’un des meilleurs personnages de ce nouveau film et sa fraîcheur est des plus plaisantes dans un univers beaucoup plus sombre que d’ordinaire.
Bien sûr, on ajoute à cela Tina, Norbert et tous les autres nouveaux personnages mais je propose qu’on passe au point suivant.

v. un film beaucoup plus sombre que tous les autres de l’univers Harry Potter

La saga grandit avec ses fans, cela ne fait aucun doute. Les Animaux Fantastiques est beaucoup plus sombre avec des morts, plus de violence, etc. Ce côté sombre est peut-être dû à une volonté de représenter l’époque comme plus troublée (quoi qu’on puisse arguer de la présence de Voldemort dans la saga originelle).

spoilers : pour illustrer ce dont je parle, il me semble très peu probable que le choix aurait été de tuer Croyance si les héros de Harry Potter l’avaient rencontré sur leur chemin. Je suis assez contente que le choix n’ait pas été fait d’arriver à sauver le garçon en lui faisant un joli discours tel que le début de la scène le présageait.

Dans ce film, on assiste à la mort de plusieurs personnes et même si des scènes hilarantes viennent ponctuer ces moments, l’ensemble est beaucoup moins joyeux qu’il n’y paraît. J’aime beaucoup ce compromis qui a été fait entre l’envie de nous faire retomber en enfance et celle d’ouvrir la saga à un nouveau public et même de permettre au public déjà conquis de se laisser séduire de nouveau sans utiliser les mêmes codes. Chapeau pour ça.

vi. la bande originale

Même si ce film ne marque par le retour d’Alexandre Despelat à la musique, on s’en sort très bien avec le compositeur derrière la BO de Hunger Games, par exemple. Les musiques sont bien intégrées à l’histoire, correspondent parfaitement aux scènes et participent réellement à l’ambiance du film, plus sombre donc.

mon avis global

Il me manque sans doute une grande partie des points positifs qu’on peut trouver à ce film mais je pense avoir énoncé les plus importants. Pour le reste, je vous invite à laisser votre avis dans les commentaires. Je pense ne pas avoir non plus trop spoilé de choses parce que même si ça ne me dérange pas des masses, je pense qu’il y a une grande partie de l’histoire que vous devez découvrir sans moi.
Globalement, j’ai trouvé ce film meilleur que tous les films Harry Potter. C’est, d’une part, parce que je n’avais pas lu de livre et que je n’attendais pas une bonne adaptation, d’autre part parce que le film a une dimension plus adulte, plus sombre que j’ai beaucoup aimé.
Quand on voit un film quatre fois on repère aussi les incohérences et je vous invite à bien faire attention à la fin du film. Il fait nuit, puis jour, puis nuit et enfin jour. Et il y a quelques autres erreurs dans le film comme celle-là, ça vaut la peine de vérifier.
J’ai hâte de voir la suite de la saga (qui doit faire cinq films normalement), elle se centrera plus sur Dumbledore et Gindelwald et on devrait apprendre plus de choses sur leur histoire. C’est d’ailleurs une bonne chose et pour ceux qui aimeraient avoir des infos à ce sujet, je les encourage à lire le chapitre 28 (Le miroir manquant) de Harry Potter et les Reliques de la Mort dans lequel l’histoire des deux amis est détaillée.

N’hésitez pas à donner votre avis sur le film dans les commentaires et sur ce, je vous laisse méditer sur cet article et à bientôt !

lundi 14 novembre 2016

ACTUALITES n°1

Il s’est passé beaucoup de choses dernièrement et avant d’aller regarder des séries, je pensais faire un petit tour d’horizon des séries et films que j’ai pu voir dernièrement.

The Vampire Diaries 8x01 : 

J’ai l’impression d’écrire le même article tous les ans au sujet de Vampire Diaries car, comme toutes les années, j’ai adoré ce premier épisode et j’ai espoir que la saison soit bonne. La dernière saison avait été bien meilleure que les deux précédentes alors il reste un espoir que la septième soit, de nouveau, la bonne.
Je suis bien rassurée qu’Enzo n’ait pas totalement abandonné Bonnie et je dois admettre que j’aime l’idée de l’arrivée d’une nouvelle créature surnaturelle : la sirène. Il faudra voir où les scénaristes ont décidé de nous emmener et si cette saison n’arrive pas à la hauteur de nos espérances … on pourra toujours regarder de nouveau la saison 3.

The Vampire Diaries 8x02 :

La saison continue sur sa lancée avec un épisode tout aussi intéressant que le précédent. On observe un Enzo en lute constante contre Sybil, un Damon qui – même s’il a éteint son humanité – s’accroche encore au souvenir de sa rencontre avec Elena et tous les autres sont tout autant déterminés à gagner. Bon, on n’en est qu’à l’épisode 2 mais je vais continuer sur ma lancée et dire que je suis, pour l’instant, plutôt optimiste. J’imagine que le retour d’Elena sera le seul moyen de ramener Damon et que, pour ce faire, il faudra bien transformer Bonnie en vampire (parce qu’un vampire, c’est mort, sachez-le, ça devrait marcher).

Dr. Strange :

Hier soir, j’ai enfin pu voir le dernier film de Marvel mettant en scène un chirurgien talentueux et égotique qui perd l’usage de ses mains après un accident. Même si le pitch ne donnait pas vraiment envie de voir le film (et aussi parce que le héros n’est pas le plus connu de l’univers Marvel), je me suis décidée à y aller pour la présence de Benedict Cumberbatch (vu aussi dans Sherlock, The Fifth Estate, Imitation Game, etc.) C’est avec surprise que j’ai découvert un film intéressant, nouveau et dont le personnage le plus intéressant reste quand même la cape de lévitation. Stephen Strange est un l’un de ces héros riche et intelligent dont Marvel a le secret, il a de l’humour, de la répartie, jusque là, rien de bien nouveau. J’ai par contre été séduite par l’univers de ce film et son petit côté Inception qui n’était pas pour me déplaire. Même si l’intrigue ne casse pas des briques, elle est gérée avec intelligence jusqu’à la scène finale avec le méchant qui était très ingénieuse et qui m’a donc énormément plu (je ne vous en dit pas plus). Je vous conseille ce dernier Marvel et faites bien attention à regarder le film jusqu’à la fin pour ne pas rater les deux scènes après le générique (l’une avec Thor et l’autre avec le méchant).
J’ai failli oublier, ce film m’a permis de renouer avec l’un de mes amours d’enfance j’ai nommé Eric Matthews (Miss Détective) dont l’acteur Benjamin Bratt interprète l’un des personnages du film (avec 10 ans de plus).

Moi, Daniel Blake :

Palme d’or à Cannes l’année dernière, vous devez connaître ce film de Ken Loach. Un peu plus d’une heure et demie de cinéma consacrées à la vie des anglais faisant appel à l’aide sociale. Dans le cas de Daniel Blake, c’est une série de mésaventures. J’ai passé plus d’une heure à fixer l’écran de cinéma, le regard vide. Curieusement, je n’ai pas l’habitude des films qui me présentent la dure réalité des choses, j’ai souvent tendance à les éviter puisque le cinéma est un moyen de m’évader. Cependant, ce film montre ce qu’il advient des personnes que tout le monde oublie et en quoi le respect aveugle de règles idiotes a un effet particulièrement néfaste sur les relations humaines. En sortant du cinéma, je me suis demandé si, à la place de la personne du Pole Emploi (ou équivalent), j’aurais osé me dresser contre ma hiérarchie et, en toute franchise, j’espère qu’on va vers un monde où je n’aurais jamais à le faire.

Bridget Jones Baby :

Après le retour à la réalité de Moi, Daniel Blake, j’avais besoin de réconfort et je l’ai trouvé dans les bras du dernier Bridget Jones qui m’a offert deux heures de rire (et j’ai peut-être bien vu le film deux fois, ne me jugez pas). Le temps a passé, malgré le lifting de Renee Zellweger, et nos personnages préférés sont presque tous de retour (oui, Daniel Cleaver ne fera pas partie de ce film, je croise encore les doigts pour le prochain). L’histoire est hilarante, les personnages toujours aussi attachants, on ne s’en lasse pas et ça fait du bien de rire en compagnie de 100 autres personnes dans une salle de cinéma, je vous conseille le film en salles ou bien chez vous, bien au chaud sous un plaid.

Informations complémentaires :

Après trois films visionnés depuis une salle de cinéma (4 si on compte les deux visionnages de Bridget Jones), je me souviens de ce qui était le plus beau dans le fait d’aller au ciné au moins une fois par semaine : je connais toutes les pubs par cœur, dans l’ordre de diffusion. Alors je profite de cet article pour faire une petite réclamation aux cinémas Gaumont Pathé, si vous pouviez (au moins) changer l’ordre de diffusion des publicités pour créer un peu de suspense, je vous en serai reconnaissante.
Autre chose, j’ai eu le temps de regarder maintes et maintes fois les bandes annonces des films à venir et il y en a quelques uns que j’attend avec impatience comme Assassin’s Creed (surtout pour voir si quelqu’un a enfin été capable de faire un bon film sur un jeu vidéo) et Alliés (qui ressemble à un Mr and Mrs Smith version 1940.



dimanche 25 septembre 2016

LES MEILLEURES AMITIÉS ENTRE HOMMES ET FEMMES


Les amitiés femme/homme, c'est souvent compliqué à la TV pour la simple et bonne raison qu'on a souvent le droit à une "romanticisation" en règle parce qu'un homme et une femme, ça ne peut pas rester amis (cela dit, on y reviendra parce que la relation peut-être un traitement particulier d'une amitié). Cependant, on a quelques très bons exemples de relations amicales homme/femme à la télévision et même au cinéma. Cet article n'est en rien un classement et beaucoup d'autres devraient suivre pour compléter tout ça au fur et à mesure de mes idées (je suis donc actuellement à la recherche de ces précieuses amitiés homme/femme pour un prochain article)


Ce n'est pas pour rien qu'il existe des théories selon lesquelles Hermione serait la soeur d'Harry. Ces deux-là sont inséparables. Si les films ont donné envie aux fans de voir Hermione et Harry ensembles, les livres ont été très clairs sur leur relation puisqu'Hermione a toujours été indifférente aux relations qu'on lui attribuait avec Harry. Et, en plus, il y avait quelqu'un d'autre pour Hermione (et oui, dans les livres, le couple Ron/Hermione était beaucoup plus évident que dans les films).
Toujours est-il que Harry et Hermione ont une relation parfaite. Ils sont complices, travaillent ensemble, se soutiennent et se supportent. Hermione passe son temps à essayer de faire d'Harry quelqu'un d'encore meilleur, elle le pousse à se surpasser constamment, partage ses problèmes, ses inquiétudes, ses combats. Elle abandonne sa famille pour le suivre et sauver de le monde, si ça n'est pas de l'amitié, faudra me dire ce qui en est. On peut aussi voir là une volonté de suivre le leader qu'est Harry dans leur sauvetage du monde mais je vais m'en tenir à l'interprétation de l'amitié pour ce cas (même s'il est très facile de comprendre la volonté d'agir pour la cause d'un élu qui doit sauver le monde).


Premier duo de la série The Vampire Diaries qui réussit à se hisser à la hauteur des meilleures amitiés de films et séries : Bonnie et Damon. Alors qu'ils se détestaient et que l'un était toujours près à sacrifier l'autre pour le bien commun, Bonnie et Damon s'acclimatent l'un à l'autre alors qu'ils sont prisonniers d'un monde parallèle dans lequel ils ne sont que tous les deux. Forcément, ils sont obligés de s'entendre. Même si personne ne parierait dès le départ sur ces deux-là, ils nous offrent l'une des plus intéressantes relations amicales des séries actuelles. Clairement, ils sont l'exemple des hauts et des bas (poussés à l'extrême) que traversent quotidiennement des meilleurs amis. Ils donneraient tout l'un pour l'autre et n'hésitent pas à faire savoir qu'ils refusent les actions de l'autre et la pire chose qu'ils peuvent traverser, c'est la perte de l'autre. On a la preuve de la profondeur de leur amitié quand Bonnie vient expliquer à Damon à quel point il l'a blessée lorsqu'il a décidé de se laisser "mourir" et de ne plus jamais la voir. Blessée, elle veut le faire souffrir à son tour, lui faire comprendre le mal qu'il lui a fait. C'est une scène que j'ai toujours trouvé puissante. Il n'y a pas que dans une histoire d'amour que les personnes souffrent et il n'y a pas que les histoires d'amour qui, à la TV, peuvent nous montrer de la passion, des blessures et des rebondissements. Bravo à Bonnie et Damon qui ont su nous prouver cela !


Même si Phil est loin d'être un personnage que je trouve fascinant, je pense qu'il est nécessaire de s'arrêter cinq secondes sur sa relation avec Skye (Daisy Johansson). Lorsque Phil la contacte pour la première fois, Skye n'est qu'une hacktiviste, enfermée dans une fourgonnette avec son équipement informatique. Même s'il va falloir du temps avant que l'équipe du S.H.I.E.L.D. accepte de lui faire confiance, Skye va toucher Phil. Il va se prendre d'affection pour cette jeune fille perdue à laquelle il souhaite offrir une seconde chance, une nouvelle vie. Même s'il met souvent sa vie en danger dans les diverses missions, Phil souhaite toujours protéger Skye, il lui fait confiance. Leur relation s'approche plus de celle d'un père et de sa fille, d'un mentor mais c'est aussi une sorte d'amitié qu'il valait la peine de mentionner.


Je sens les fans de The Vampire Diaries crier contre ce dernier duo. Certains, moi la première, n'ont pas oublié la déception de voir un couple se former entre Caroline et Stefan mais, comme pour Ted et Robin dans How I Met Your Mother, j'ai fini par me rendre à l'évidence, laisser mon amour pour Klaroline de côté et accepter que la relation entre Caroline et Stefan est, à la base, parfaite. La relation de couple est simplement une nouvelle étape dans cette relation amicale. Même si je suis persuadée qu'un homme et une femme peuvent être de simples amis, je suis également persuadée qu'un couple peut être composé de deux meilleurs amis qui se sont rendus compte que leur amitié les avait amenés plus loin. Parce qu'en dehors du caractère sexuel (entre autres), ces deux types de relations sont-ils si différents ? Etre proche de quelqu'un au point de vouloir passer tout son temps avec, raconter chaque détail de sa vie, avoir quelqu'un avec qui partager ses craintes et ses faiblesses, avoir quelqu'un en qui on peut avoir confiance, n'est-ce pas là la source de toutes les amitiés et de tous les amours ? 
Partant de ce postulat, Caroline et Stefan sont des amis, ils sont aussi des amants et ce sont des meilleurs amis. C'est pour cette raison qu'ils ont leur place dans cet article. Leur amitié n'a pas été "détruite" par leur relation et leur couple est beaucoup paisible et intéressant justement parce qu'ils ont une confiance infinie l'un en l'autre et il se pourrait bien que ça soit là le secret d'une relation qui dure...

J'espère que cet article tardif vous aura plu et que le nouveau look du blog est à votre goût (personnellement j'apprécie bien ce style épuré). Comme toujours n'hésitez pas à réagir dans les commentaires, à partager l'article sur les réseaux sociaux ...



mercredi 14 septembre 2016

CHOICES : STORIES YOU PLAY

 

Dans ma complaisance habituelle, j’essayais de me persuader que je n’étais sujette qu’à une addiction : le Coca Cola (oui, j’ai une certaine faiblesse en ce domaine). Cela dit, ma perception de mes addictions a été clairement mise à l’épreuve quand j’ai mis la main sur ma nouvelle tablette (Galaxy Tab A6 pour les curieux) et, avec elle, sur le jeu Choices : Stories You Play.

Comme certains d’entre vous le savent peut-être, je ne suis pas d’une patience extraordinaire et j’ai donc tendance à cracker les jeux sur tablette (pour avoir des vies en illimité …) faute de quoi je ne joue pas. C’est donc dans cette optique que j’ai téléchargé la version crackée de Choices. Ma détresse était grande lorsque j’ai comprit que le jeu n’était pas cracké correctement et que je devais maintenant jouer comme le commun des mortels et … attendre trois heures entre chaque moment de jeu (j’en étais au point de me lever au milieu de la nuit pour jouer, c’est un véritable drame)

LE JEU : Pixelberry, la société créatrice du jeu n’en est pas à son coup d’essai puisque c’est leur troisième jeu. J’avais adoré les deux premiers (High School Story et Hollywood U : Rising Stars) et donc, ça n’est pas une surprise que je sois aussi fan de Choices.
En gros, c’est un système d’histoire dans lequel vos choix influencent le cours des événements. Il y a trois types d’histoires (romance, fantastique, policier). En ce qui me concerne je n’ai tenté que la partie Romance (d’une part parce que je suis une vrai fille tout au fond de mon être, et d’autre part parce que ça a un petit côté série pour ado dont je ne me lasse pas). The Freshman (l’histoire de la catégorie « romance ») se passe sur un campus universitaire où votre personnage (que j’ai appelé Rosalee et que vous pouvez relooker à votre envie) rencontre un petit monsieur un peu canon appelé Chris et plein d’autres copains. Vite, vous vous retrouvez entraînée dans une histoire folle que votre enseignant de littérature aime compliquer en vous prenant comme sujet d’étude pour son prochain bouquin.

CE QUE J’AIME : l’histoire ! Je ne le dirais jamais assez, j’adore les histoires qui arrivent à me faire « voyager ». J’ai vraiment adoré tout le drame autour des personnages, toutes les possibilités d’histoire, les différentes relations, le triangle amoureux (ou plutôt un carré amoureux, faudra théoriser ça plus tard), etc. C’était aussi très amusant de faire mes propres choix pour construire ou détruire les relations, l’histoire … Les chapitres sont assez longs pour que ça vaille la peine d’attendre et se terminent toujours de façon à ce qu’on ait envie, très envie, d’avoir la suite (ce qui nous rend accro, c’est pas loyal du tout). Les graphismes sont magnifiques, les personnages ressemblent beaucoup à des acteurs (celui qui réussira à tous mes les trouver et les mettre dans les commentaires gagnera mon respect éternel) et la musique aussi est plutôt sympa. J'aime beaucoup la présentation du jeu, le côté interactif par lequel on peut influencer sur le futur des personnages (souvent, on détruit leur vies, faut être honnêtes) et sur leurs histoires d'amour (surtout sur les histoires d'amour). De plus, dans l'histoire The Freshman, je suis une grande fan de l'arc autour du professeur de littérature qui utilise Rosalee (c'est comme ça que j'ai appelé ma petite dame) pour écrire un bouquin (du GÉNIE !)

CE QUE JE N’AIME PAS : ça vient de mon habitude à tricher dans les jeux (sous en illimités gratuitement et ne jamais attendre, c’est magique), je n’ai jamais payé pour quoi que ce soit dans un jeu tablette et ce n’est pas demain la veille que je vais commencer. C’est pourquoi il est frustrant de faire face à ce qu’ils appellent des « choix premium » qui demandent de dépenser des diamants (faudrait leur dire qu’un diamant ne vaut rien en réalité d’ailleurs) pour débloquer des parties importantes de l’histoire. Ca a le don de me rendre folle et de me faire chercher frénétiquement la version crackée du jeu maintenant que j’ai terminé l’histoire (c’est pour l’instant un échec cuisant mais je vous mettrai un lien dès que je mets la main dessus, promis) simplement pour arriver à jouer de manière pleine et entière. C’est un peu une critique générale de ce genre de jeux qui, même si je les adore, me rendent souvent dingue à cause de cette volonté de rentabilité. Vous allez me dire qu’il faut bien se faire des sous quand on développe un jeu aussi bien mais quand même … c’est un peu un truc que je trouve négatif surtout qu’aucune scène importante n’est disponible pour tous les joueurs.

AVIS GLOBAL : je vous conseille fortement ce jeu qui, même s’il ma rendu folle en changeant mes habitudes. On est rapidement transportés dans l’histoire, les personnages sont attachants, pas aussi stéréotypés qu’on pourrait le croire et le rythme nous garde accrochés à tout instant, on ne s’ennuie jamais. J’ai adoré l’idée d’un écrivain, professeur d’université, qui utilise les rapports de sa stagiaire sur ses propres expériences universitaires afin d’écrire son livre. L’existence du professeur entraîne beaucoup de rebondissements dignes d’une bonne série TV (l’une des raisons pour laquelle ce jeu a trouvé sa place sur ce blog).
Pour les francophones, le jeu est en anglais mais comme tout est écrit et dans une langue assez simple, il devrait être compréhensible pour la plupart d’entre vous (que quelqu’un me dise ce qu’il en a pensé de ce point de vue là).
Encore une fois donc, je trouve que Pixelberry a réussi un pari avec ce jeu qui est, de mon point de vue, une petite merveille mais je veux quand même un crack qui marche !


Pour télécharger le jeu : PlayStore _ AppStore

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à commenter, partager, etc.
J’espère pouvoir faire une nouvelle série d’articles sur le blog concernant certains jeux sur tablette et téléphone (et accessoirement sur les Sims qui sont une grande partie de ma vie d’enfant et d’adulte – tragiquement), dites-moi ce que vous en pensez (motivés ou pensez-vous que ça n’a pas sa place sur ce blog ?)

*ndlr : l'auteur de l'article n'a été ni contacté, ni payé par Pixelberry pour parler du jeu dans des termes si élogieux. L'absence de sarcasme et de haine pouvant porter à confusion, nous préférons prévenir le lecteur qu'aucune somme d'argent n'a été touchée. Nous restons par contre ouverts à toute proposition de partenariat avec Pixelberry et ses jeux dont nous sommes fans (juste au cas où ...)

mercredi 7 septembre 2016

POURQUOI REGARDER UNE SÉRIE QU'ON A DÉJÀ VUE ?

Je ne sais pas vous mais, très personnellement, j’adore regarder une série pour la deuxième fois (ou même troisième). Je suis un être d’habitude et j’aime (toutes proportions gardées) la routine. Au restaurant j’estime que pour être certaine d’avoir dépensé mon argent correctement, je ne prends que ce que je suis certaine d’aimer (résultat, je mange toujours la même chose). J’ai  des problèmes mais celui-là n’en est pas réellement un. J’aime simplement savoir que je vais aimer quelque chose, comme ça, je ne suis jamais déçue. Quand s’offrent à moi la possibilité de commencer une nouvelle série – un assez grand engagement puisqu’il consiste en plusieurs années de fidélité – elle s’oppose souvent à celle de regarder de nouveau une série que j’ai déjà vue – et accessoirement aimée. Si je regarde de nouveau cette série c’est que je l’ai aimée et donc, normalement, à moins d’un drastique changement de goûts, je devrais toujours l’aimer à l’heure actuelle. Et voilà, un divertissement qui ne me coûtera pas l’investissement de rentrer dans l’histoire et qui me permettra de jouer les Dieux encore un petit moment. Je vous donne donc cinq bonnes raisons de regarder une série qu’on a déjà vue (enfin pour l’instant ça devrait être cinq mais c’est comme ça qu’a commencé mon article sur Harry Potter, on sait tous comment ça s’est terminé).

RAISON N°1 : On sait déjà ce qu’il va se passer

A moins que vous soyez amnésique comme le parent, vous vous souvenez de tous les épisodes de votre série préférée et même si votre mémoire vous joue parfois des tours, vous connaissez chaque rebondissement. Certains trouveront que ça n’est pas un point positif et je vous entends déjà râler « mais l’intérêt d’une série c’est de découvrir l’histoire au fur et à mesure pauvre conne ». Déjà je suis un peu blessée par tant de haine mais en plus, il y a un intérêt tout particulier à connaître la fin d’une histoire. Si vous avez déjà entendu cette phrase un peu conne qui dit que la destination n’a aucun intérêt et que c’est le voyage qui en vaut la peine, vous ne serez pas étonnés de me voir l’appliquer aux séries.

C’est peut-être un sentiment très personnel (quoi que je sois certaine que quelques personnes partagent mon opinion) mais j’aime comprendre comment les personnages arrivent à ce dénouement que tout le monde attend. Je suis un peu comme le parent qui aime connaître la fin avant d’avoir commencé simplement pour juger de la qualité du scénario. Un bon scénario c’est celui qui est cohérent du début à la fin et quoi de mieux pour juger de cette cohérence que de déjà connaître la fin vers laquelle s’oriente l’histoire ? Connaître l’identité du maître chanteur A dans la série Pretty Little Liars et regarder de nouveau la série depuis le début permet de relier tous les points, d’essayer de trouver les indices et de se demander s’il aurait été possible de démasquer la méchante avant la grande révélation de la saison 5. En plus, pour cette série en particulier, la connaissance de la fin permet de relever le grand nombre d’incohérences et c’est également quelque chose d’intéressant. Regarder de nouveau Arrow tout en sachant que Malcolm Merlyn est le méchant de la saison 1 (après cinq ans, il y a prescription donc soit vous saviez déjà ça, soit vous n’êtes pas intéressés par la série mais vous ne pouvez pas me blâmer) permet de voir les indices laissés tout au long des épisodes.

Bref, vous l’aurez compris, être Dieu et tout savoir à l’avance, c’est aussi génial pour appréhender une série d’une manière totalement différente.

RAISON N°2 : Parce qu’on ne se lasse généralement pas de ce qu’on aime

Alors que les séries qui traînent sur plusieurs saisons (comme The Vampire Diaries qui en comptabilise 7 et Supernatural qui en comptabilise 10 si je ne dis pas de bêtises) et perdent souvent de leur intérêt lorsque les années passent, une bonne série peut se contenter de trois saisons du moment qu’elles sont vraiment bonnes. J’ai tendance à préférer une petite quantité de très bons épisodes à une grande quantité de veine tentatives pour battre des records d’audience.
Prenons l’exemple de Supernatural. J’ai vu plusieurs fois les saisons 3, 4 et 5 qui tournent autour de l’Apocalypse. L’histoire est parfaite, les rebondissements très excitants et l’intrigue bien travaillée. Même si le tout n’est pas parfait, il y a un réel potentiel et la série aurait pu s’arrêter là. En regardant la série avec ma mère, j’ai sauté les deux premières saisons et on s’est arrêtées à la saison 5. Ces trois saisons sont à voir, à revoir et à chaque fois, on en apprend plus sur l’Apocalypse. A chaque visionnage, on relève de nouveaux détails et c’est aussi quelque chose d’intéressant.

Plus on regarde la série, plus on la connait et plus on remarque ce qu’on n’avait jamais remarqué avant. Ce sont les petits détails qui font d’une série une vraie perle et sans plusieurs visionnages, il est rare de saisir ces petites nuances.

RAISON N°3 : Pour les personnages qu'on aime et qu'on refuse de quitter

Même s’il n’y a rien de plus plaisant que de créer un personnage et d’évoluer avec lui (croyez-moi), en découvrir un et le regarder changer, se transformer, évoluer et grandir est aussi quelque chose qui crée un lien. Non pas un lien réel comme on peut en avoir avec des personnes en face de nous mais notre personnage préféré devient quelqu’un qu’on aime voir, pour qui on a peur. On s’intéresse à leur histoire comme si c’était la nôtre, on est pris d’empathie pour quelqu’un qui n’existe que dans notre imaginaire. Et quand cette personne fictive passe des années avec nous, par le biais de nombreuses saisons, on a du mal à laisser ce personnage de côté, à l’abandonner à son triste sort. Alors certains créent des blogs séries pour pouvoir continuer à ressasser le passé (tout à fait sainement soit dit en passant).

Il y a néanmoins un moyen de poursuivre cet intérêt pour un personnage qu’on a adoré : regarder de nouveau la série. Ca nous permet de redécouvrir les personnages qu’on aime, d’étudier leur réactions, de mieux les comprendre. Aussi, un personnage qu’on avait détesté peut dès le départ nous apparaître sous une lumière différente. Puisqu’on connait la fin, on connait le sort du méchant, on peut essayer de comprendre ses actions dès le début. Je dis surtout ça pour Grant Ward, grand méchant de la série Agents Of S.H.I.E.L.D (là encore, pas de spoilers, si vous n’êtes pas au courant c’est que vous n’avez pas eu envie de regarder la série il y a quatre ans) qui tout au long de la saison 1 joue le rôle d’agent double infiltré pour l’HYDRA (en gros, des nazis…) Alors qu’on tombe des nues à la fin de la saison, c’est intéressant de regarder de nouveau la saison 1 en connaissance de cause pour comprendre comment il se dévoile petit à petit et comprendre la psychologie du personnage. Parce que, oui, il y a une raison pour laquelle j’adore Ward et elle ne saute pas toujours aux yeux quand on regarde la série pour la première fois. C’est comme ça qu’on découvre les faiblesses d’un personnage et qu’on arrive à comprendre (pas à excuser mais à comprendre) ses actions et ses motivations.

RAISON N°4 : Il n’y a pas tant de très bonnes séries que ça et c’est un gain de temps considérable

Il est vrai que le nombre de séries produites est tous les ans en hausse et que les épisodes sortent rapidement de l’usine Hollywoodienne. Cependant, sur toutes les séries produites dans l’année, il y en a un très petit nombre qui en vaut réellement la peine. Ainsi, on s’en sort avec deux nouvelles séries intéressantes par an (lors d’une année un peu médiocre). En ajoutant à ça les séries qu’on regarde déjà et qu’on adore, les séries qu’on ne va pas tarder à abandonner puisqu’elles commencent à traîner en longueur et celles qu’on nous conseille activement de commencer, on s’en sort avec une dizaine de séries actives par an.

Alors on n’a pas tous le même temps libre (par exemple, en ce qui me concerne, j’ai 38h de cours par semaine, je suis élue étuiante et j’ai plein de dissertations de droit à rendre toutes les semaines en plus des articles du blog, mon temps libre est donc relativement inexistant) mais de manière générale, on peut regarder plusieurs séries à la fois (entre 7 et 10) à raison d’un épisode par semaine. Selon votre emploi du temps, il y a moyen de moyenner avec une série en plus et, pourquoi pas, une série que vous savez géniale, l’une de vos séries préférées. Ce temps additionnel utilisé pour regarder la TV n’est donc pas perdu puisque vous savez d’emblée que vous allez aimer !

Je sais que, pendant l’année j’ai énormément de mal à suivre les séries toutes les semaines (surtout parce que les journées ne font que 24h et que j’essaye de dormir au moins 5h par nuits pour conserver ma santé mentale) et regarder des séries terminées et/ou que j’ai déjà vues me permet de regarder les épisodes quand j’ai le temps (donc généralement je binge watch un vendredi soir). L’avantage de la série que je connais déjà c’est qu’un grand laps de temps peut s’écouler entre deux visionnages d’épisodes, je saurais toujours où j’en suis, je n’aurais pas oublié une partie de l’intrigue (attention, cette jurisprudence ne s’applique pas aux personnes ayant la même mémoire que le parent)

RAISON N°5 : Pour la faire partager au parent voyons

Ceux qui suivent ce blog depuis longtemps se souviennent peut-être des tutoriels pour faire regarder des séries US au parent et pour choisir entre VF et VO avec le parent (tutoriels qui n’ont jamais aidé personne, je veux bien l’admettre). Vous savez donc, après avoir lu ces deux articles, que j’ai une mère qui regarde les séries avec moi et que j’oblige souvent à regarder des séries à la con (elle a quand même survécu à 3 saisons de Gossip Girl et à 5 saisons de The Vampire Diaries, 4 saisons de Teen Wolf … je suis un tyran). Toujours est-il qu’avant de faire regarder une série au parent, il faut s’assurer que la série remplie quelques petites conditions (comme un ratio dialogue/sexe un peu moins négatif que dans Game Of Thrones, pas trop de torture – voire pas du tout, c’est aussi préférable – pas de séries Disney Channel, rien qui commence d’une manière telle que le parent refusera de regarder), bref, c’est un long travail de manipulation pour que le parent regarde vos séries sans broncher.

Un premier visionnage de la série s’impose car c’est toujours très désagréable d’y aller à l’aveugle, la survie de notre soirée TV en dépend. Et là, si la série vous a plu, il ne reste plus qu’à la faire regarder au parent et donc, par conséquent, à la regarder avec lui. Vous venez donc de regarder une série que vous avez déjà vue.

Mais si jamais vous êtes des éternels mécontents et que même pour « solidifier le lien familial » vous refusez de regarder deux fois la même série, je vous conseille Lie To Me, Hart Of Dixie ou encore The Big Bang Theory avec le parent, de rien.


J’espère avoir pu vous convaincre que faire 100x la même chose, c’est super. Si vous avez une expérience différente, si vous détestez regarder ne serait-ce que deux fois le même épisode ou, au contraire, si vous adorez voir toujours la même chose, faites-le moi savoir dans les commentaires, un débat est toujours souhaité (je ne perd pas espoir)

dimanche 4 septembre 2016

TAG : LES FEMMES DE SERIES

Comme tous les TAG de ce blog, celui-là vient du blog d’Alex qui, comme toujours, me permet d’utiliser ton travail comme base pour le mien et je l’en remercie. Aujourd’hui, on parle des femmes dans les séries (la plus badass, la meilleure méchante, la plus sympa, la pire …) et j’espère que vous vous sentirez de faire ce TAG à votre tour. J’adorerai lire vos réponses et échanger sur le sujet, comme toujours !
1) Quel personnage féminin pourrait être ta meilleure amie ?

Je pense l’avoir dit souvent sur ce blog mais je suis persuadée que je pourrais être très proche de Caroline (The Vampire Diaries). C’est le genre de fille avec qui je n’aurais aucun mal à créer des liens puisqu’on est toutes les deux extraverties et assez sarcastiques. Caroline n’hésite jamais à dire la vérité à ses amies, peu importe les conséquences, et c’est une qualité que j’apprécie chez mes amies (de plus, je suis exactement pareille pour ce qui est de la vérité nécessaire et qui peut faire mal). Je trouve sa personnalité tout aussi intéressante, elle est pétillante, drôle, honnête et je pourrais totalement passer plusieurs heures assise à papoter avec elle.

2) A l'inverse, avec quel personnage féminin ne pourrais-tu pas du tout t'entendre ?

Roulement de tambour s’il-vous-plaît : Elena (The Vampire Diaries) ! Allez, n’ayez pas l’air si choqués, mon blog entier n’est qu’un déferlement de haine contre Elena (enfin presque). Disons que c’est le genre de personnes avec lequel j’aurais beaucoup de mal. Elena est gentille mais persuadée de détenir une morale universelle et un code de conduite que tout le monde doit suivre. C’est aussi le genre de personne qui sacrifierait tout pour toi mais te le rappellerait continuellement, disant que ça n’est pas important. Je connais beaucoup de personnes comme Elena et, pour la très grande majorité, j’évite de passer du temps avec.

3) La meilleure leader selon toi ?

Nikita (Nikita), sans hésitation. C’est une femme combative, qui parvient avec une facilité surprenante à rallier tout le monde à sa cause (ou presque). Tout au long des épisodes elle n’a de cesse de m’impressionner. Pleine de ressources et alliée fidèle, Nikita sait gérer ses troupes, c’est un leader pour qui beaucoup seraient prêts à mourir comme Alex et Michael pour ne citer qu’eux.
4) La plus badass/courageuse/combative ?

Je vais avouer que ce TAG ne laisse pas le temps d’être dubitative et je pense choisir Katherine (The Vampire Diaries). Même si le personnage ne s’illustre pas toujours par son courage, je la trouve extraordinairement combative. Egoïste comme ça ne devrait pas être permis, Katherine passe son temps à survivre. Elle ment, elle séduit, elle manipule, elle tue et tout ça pour rester en vie le plus longtemps possible. Lorsque survivre devient une fin en soi – pas même vivre, juste survivre - il faut être sacrément combative, c'est le cas de Katherine.

5) La plus drôle ?

Je vais dire Felicity (Arrow) sans la moindre hésitation. D’abord maladroite dans ses propos puis beaucoup plus affirmée, Felicity évolue beaucoup au fil des saisons mais une seule chose ne change jamais chez elle : son humour. Elle a un don très particulier pour s’extirper de toutes les situations avec humour. Sans Felicity, la série perdrait toute sa saveur (même si les abdos d’Oliver Queen donnent un goût tout particulier aux épisodes …) C’est l’un des personnages les plus mémorables des séries actuelles et, selon moi, elle partage sa première place avec Sheldon (The Big Bang Theory) et Stiles (Teen Wolf).

6) Celle qui a la plus belle famille (dans le sens mère de famille, en gros votre mère de famille préférée) ?

Un peu comme pour le TAG des hommes, j’ai du mal à trouver une mère dans les séries américaines. Il y en a une seule qui me vient à l’esprit lorsqu’il s’agit de famille et c’est la famille de la série The Fosters avec ses deux mères : Steph Foster et Lena Adams. Elles ont adopté leurs enfants et sont à l’origine de l’une de mes citations préférées dans les séries : DNA doesn’t make us a family, love does. Il n’est même pas nécessaire de dire que ces femmes ont tout compris à ce qu’est une famille, elle méritent entièrement leur place.
7) La meilleure "méchante" ?

Amanda (Nikita) est l’une des meilleures méchantes de série. C’était assez compliqué de trouver une femme qui pouvait être dans ce classement d’ailleurs puisque, la plupart du temps, les méchants les plus intéressants sont des hommes. Cependant, Amanda est l’un des méchants les plus fascinants. Son obsession pour Nikita la pousse à tous les extrêmes et  c’est son amour pour Nikita, un amour tordu et détraqué, qui la pousse à agir de la sorte. Elle n’accepte pas que Nikita ait pu lui échapper. Amanda s’illustre dans sa capacité à manipuler son entourage, elle ne se contente pas simplement de demander quelque chose, elle s’arrange pour que les choses se fassent. Seule Nikita a su lui résister et c’est l’origine de cette haine. D’ailleurs, la fin d’Amanda dans la saison 4 (épisode 6) est l’un des moments les plus « cools » de toutes les séries que j’ai pu regarder.

8) Celle à qui tu piquerais sa garde de robe ?

Depuis les premiers épisodes de Teen Wolf, je suis fan de la garde robe de Lydia. J’adore ses robes et elle a un style très proche du mien donc le changement ne serait pas si drastique. Toujours est-il qu’elle a plusieurs vêtements que je me ferais une véritable joie d’enfiler !
Il y a aussi Serena Van Der Woodsen (Gossip Girl) qui, en bonne fille richissime qui se respecte, est toujours habillée merveilleusement bien. Elle arrive à allier confort et mode et j’ai l’impression que je pourrais facilement me glisser dans ses vêtements.

9) Celle à qui tu piquerais son/sa partenaire ?

Quelle question, la fille qui couche avec Derek Hale dans Teen Wolf (alors elle s’appelle Braden, Braeden …). Je pense qu’aucun d’entre vous ne sera surpris par cette révélation.

10) Quel personnage féminin voudrais-tu être ?

Je dois avouer que je suis plutôt bien dans ma peau et qu’aucun personnage ne me donne vraiment envie de lui ressembler mais si je devais en choisir un … je pense que je me pencherait sur Robin (How I Met Your Mother). C’est une femme forte et indépendante qui réussit et qui ne passe pas à côté de l’amour alors même qu’elle se concentre sur sa carrière, j’ai toujours adoré Robin et même si je suis surprise de penser à elle pour cette réponse, je ne vois personne d’autre à qui je souhaiterai ressembler plus qu’à Robin.

11) La série qui met le mieux en avant les femmes selon toi ?

C’est une question piège ? Je demande ça parce que je viens de faire un article sur le sexisme dans les séries et qu’on est encore loin, très loin d’une bonne représentation des femmes dans les séries. Au risque de surprendre tout le monde, je pense que c’est Game Of Thrones qui offre la meilleure représentation des femmes. Même si beaucoup sont traitées comme simple objet sexuel, je pense qu’il y a énormément de femmes fortes et déterminées dans cette série (Daenerys, Arya, Sansa, Catheryn, Brienne, Cersie, etc.) Je peux critiquer la série tant que je veux mais, au niveau des femmes de pouvoir, il n’y a rien à redire et cette série est sans doute celle qui représente les femmes de la manière la plus intéressante. De plus, GOT se passe dans un monde médiéval et on peut supposer donc que l’époque n’était pas si propice que ça aux femmes fortes.

mardi 30 août 2016

EXISTE-T-IL UN LIEN ENTRE SÉRIES ET TÉLÉRÉALITÉ ?

Ceux qui me suivent sur Twitter l’auront peut-être compris, l’été, je tweet en direct Secret Story (une émission de téléréalité française pour les profanes). Ça fait maintenant deux ans que j’ose le dire haut et fort (au moins le dire, c’est déjà ça). Alors que je tentais de faire un peu d’introspection (ce qui doit m’arriver une fois par an environs), je me suis demandé quelles raisons me poussaient à regarder Secret Story (comme je ne regarde jamais la téléréalité).

J’ai été élevée dans une famille d’intellectuels, des personnes qui préféraient un livre à la télévision et ma découverte de la TV s’est faite tardivement. Je n’ai jamais regardé la Star Academy et, encore aujourd’hui, j’allume rarement la TV. Mon intérêt pour ces programmes est donc récent, mais pourquoi est-ce que je m’y suis intéressée et quels parallèles est-il possible de faire avec les séries qu’on regarde ?

Un format d’épisodes

Toutes les séries fonctionnent sur cette base : des épisodes réguliers qu’on regarde en ligne ou à la TV et dont on parle avec les autres fans de la série. Pour la téléréalité, c’est un peu la même chose à intervalle plus régulier (généralement tous les jours pour une téléréalité comme Secret Story, toutes les semaines pour d’autres – qui ne me viennent pas en tête à l’instant). On a cette satisfaction d’attendre la suite des aventures de nos héros préférés, l’histoire se développe au fil des épisodes, l’intrigue s’épaissit.

Réalité ou fiction ?

J’en suis arrivée à un point où je ne me pose même plus la question de savoir si une émission est réelle ou totalement orchestrée. J’ai fini par estimer qu’il y avait un peu de tout – même si mon expérience avec la téléréalité est un peu limitée, je l’admets. D’une certaine manière, le caractère réel d’une histoire qu’on regarde évoluer devant nous n’importe que très peu. Je veux bien entendre les concurrent nous raconter à quel point tout était vrai, je pense que l’intérêt de la téléréalité ne réside pas en la quantité de réalité qui nous est présenté (et c’est sans doute mieux comme ça). La téléréalité, c’est avant tout un divertissement, comme une bonne série (ou une série médiocre, encore une fois, ça dépend toujours du programme) et comme tout bon divertissement, il faut une histoire que les spectateurs voudront suivre avec intérêt pendant plusieurs semaines, plusieurs mois (et même plusieurs années dans le cadre des séries qu’on suit pendant plus de 7 saisons par exemple). On retrouve un peu ce type d’idée dans Hunger Games qui présente une sorte de téléréalité bien particulière où Katniss et Peeta sont maintenus en vie tant que le Capitole est divertit et qu’il peut voir leur histoire d’amour évoluer. De la même manière, il est rare de voir un couple séparé dans Secret Story (Nathalie et Vivian tous les deux en finale, Emilie et Rémi, Vincent et Alexia, Marie et Goeffrey – tous en finale, ensembles) puisque le spectateur s’intéresse à leur histoire, veut savoir ce qu’il se passera ensuite.

Quand un candidat divertit les téléspectateurs, il est plus susceptible de rester dans l’aventure. C’est un peu pareil avec les séries. La loi des audiences ne ment pas et le spectateur est roi. Par exemple, dans la série Supernatural, le personnage de Bella avait été présenté aux fans lors d’un épisode de la saison 3 et était pressentie pour être un personnage récurrent dans la série. A cause de l’accueil négatif des fans de la série, Bella a été tuée par les chiens de l’Enfer. Dramatique, oui, mais bon pour l’audience puisque Bella n’était plus dans le champ et que les fans étaient contents (pas moi, j’aimais bien Bella). Donc vous pouvez toujours tenter de faire jeter ce personnage de série que vous détestez, faites-moi savoir comment ça se passe.

Des personnages identifiables et intéressants

Nous, simples êtres humains, nous aimons classifier les choses. C’est pour cette raison que plus un personnage rentre simplement dans une boîte, plus nous sommes susceptibles de nous en souvenir et de nous y intéresser. Si, par la suite, le personnage se révèle avoir plus d’une couche – en gros, être intéressant – c’est encore mieux. Toujours est-il qu’au départ, un stéréotype marche toujours bien. Par exemple, dans la série The Vampire Diaries, le personnage de Caroline Forbes est l’archétype de la blonde populaire, un peu con-con, qui aime plaire mais qui n’arrive pas à avoir l’homme qu’elle désire (amoureux de l’héroïne, sinon c’est pas drôle). Il faudra attendre une saison entière pour que se développe d’autres aspects de sa personnalité qui ont fait d’elle l’un de mes personnages préférés (toutes séries confondues).

Pour la téléréalité, c’est généralement la même chose. Les candidats choisis sont ceux qui rentrent facilement dans une boîte, qu’on pense cerner rapidement. Ce sont ceux qui ont un message simple et qui s’y tiennent. Par exemple, celui qui est là pour jouer, pas pour se faire des amis et qui n’a de cesse de le répéter à qui veut l’entendre, la jeune fille naïve, la grande gueule, celui qui est venu en couple, le jaloux, l’excentrique … En regardant chaque saison de Secret Story, on arrive à classer les personnages qui seront présents jusqu’à la fin. Ceux qui sont mémorables ont le plus de chance de rester « en vie » jusqu’à la toute fin (comme, par exemple, Benoît, Xavier, Tatiana …) C’est une des raisons pour lesquels tous les vainqueurs de l’émissions avaient des secrets de groupe. L’attention est plus facilement portée sur eux comme ils doivent travailler en équipe pour garder leur secret le plus longtemps possible. Ils passent plus de temps devant l’œil critique du spectateur (comme des personnages principaux auxquels on s’habitue) et on pourra les voir évoluer seulement si on les garde dans l’émission.

L’autre avantage qu’a Secret Story (et sans doute d’autres émissions, faites-le moi savoir dans les commentaires) avec cette histoire de secret, c’est que dans leur volonté de préserver ce secret, les candidats doivent souvent user de la ruse pour parvenir à leurs fins. Cela aide le spectateur à se dire qu’il soutient un personnage intelligent, plein de ressources et ingénieux. Plus un concurrent sera mémorable, meilleures seront ses chances d’aller en finale (et pourquoi pas de gagner le jeu).
Certains spectateurs critiquent cette concentration autour de seulement quelques personnages de l’émission mais, le fait est qu’ils répondent à la demande des téléspectateurs qui s’intéressent aux personnages qui ont su se rendre indispensable pour l’histoire (là encore on peut se demander si la production est à l’origine de cette idée du concurrent ou pas).

Les critiques contre la téléréalité ?

Je suis la première à me moquer des personnages de téléréalité et je ne suis clairement pas la seule selon ma tweetline. Alors avant d’aborder cette partie de l’article, il faut savoir qu’en quinze ans, l’humanité a perdu en moyenne 7 points de Q.I. et que donc, de manière globale, on est donc quand même bien plus cons que nos parents, tous autant qu’on est.

Bref. Les candidats de téléréalité sont souvent critiqués pour leur « esprit vif » et leur « physique mieux traité que leur intellect ». Sans mentir, je fais souvent la remarque et c’est sans doute dans ce domaine que la téléréalité se sépare un peu des séries.

En effet, les séries ont un scénario, des dialogues écrits à l’avance et les personnages sont attachants car ils sont sortis de l’imaginaire de quelqu’un qui les a travaillés, modelés, façonnés, pour les rendre humains. Dans la téléréalité, même si beaucoup estiment l’histoire scriptée (et ce débat n’est pas vraiment le propos de l’article mais vous pouvez quand même l’entamer dans les commentaires), les candidats sont à nu. Ils n’ont pas un texte à la grammaire parfaite à apprendre (même si j’entends parfois des aberrations du subjonctif dans les séries), ils sont comme vous et moi (pour la plupart). Leur humour n’est peut-être pas parfait mais il est authentique. Alors peut-on vraiment regarder l’émission simplement pour se sentir intelligent, pour se moquer d’autres personnes ? C’est le cas de beaucoup et même si j’ai honte de l’admettre, ça a longtemps été mon cas.

La critique à apporter à la téléréalité, c’est le regard qu’on lui porte. Alors il est possible que la production joue sur cette frustration du téléspectateur en lui montrant des personnages aussi malins que lui pour qu’il se sente supérieur mais plus globalement, loin de nous montrer la réalité, la téléréalité nous dépeint notre société comme le fait les séries.

Et si l’un d’entre vous arrive à me dire avec un visage sérieux que les personnages de How I Met Your Mother sont des personnes brillantes, je ferais un erratum sur toute cette partie de l’article. Un personnage de téléréalité, ça n’est pas plus bête qu’un personnage de série (comme Scandall par exemple), ça n’a juste pas de répliques à apprendre.

Au final, est-ce que c’est bien, la téléréalité ?

C’est comme tout, ça dépend. Ce que j’essaye sur ce blog c’est appréhender les séries qu’on regarde d’une manière différente (d’où les récents articles sur la torture et le sexisme dans les séries). On peut tout regarder du moment qu’on regarde d’un œil critique ce qu’on nous sert. La téléréalité, c’est avant tout du divertissement. Qu’on regarde l’émission pour se sentir supérieur, parce qu’on veut suivre les aventures d’un personnage qu’on trouve particulièrement attachant ... on regarde parce que ça nous amuse.

Regarder la téléréalité ne fera pas de vous une copie de candidat de téléréalité (vous ne deviendrez pas Nabila en regardant la TV, rassurez-vous) tout comme regarder The Vampire Diaries ne fera pas de vous un tueur en série ou un malade atteint du syndrome de Renfield. On est assez grands pour faire la part des choses et se divertir de manière raisonnée.

Conclusion : téléréalité VS séries, le bilan

Cette conclusion va être rapide. Je regarde actuellement Secret Story, j’adore Fanny et Julien*, je ne supporte pas Sophia et Marvin**. Je regarde aussi The Vampire Diaries, j’adore Damon et Caroline, je déteste Elena. Je regarde aussi Nikita et je suis fan de Birkhoff. Qu’est-ce que vous en pensez ?

[*ndlr : il y a d’autres candidats qui trouvent grâce aux yeux de l’auteur de cet article, les lister tous aurait été long]
[**ndlr : il y a également beaucoup d’autres candidats que l’auteur de l’article n’apprécie pas du tout, les lister tous aurait été trop long aussi]

Certaines séries ont comprit le parallèle (comme Total Drama (appelé Défis Extrêmes en français), UnREAL …) et mettent en scène la téléréalité dans le cadre d’une série, preuve que les deux types de programmes ne sont pas si éloignés que ça.

Comme toujours, n'hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires et à débattre sur le sujet. Je vous retrouve très vite avec d'autres articles. Partagez cet article sur Twitter et Facebook avec le #TSTBlog !